Traitement de la chute des cheveux : comment faire ?
Vous êtes concerné·e par une perte de cheveux anormale et cela vous inquiète ? Sachez que c’est un phénomène que de nombreuses personnes rencontrent au cours de leur vie, de manière chronique ou épisodique. À l’origine de cette situation, on compte un nombre incroyables de facteurs possibles : génétique, âge, maladie, stress, médicament, changements de saison, etc.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe heureusement des traitements et des solutions naturelles pour enrayer ce problème. Je vous propose un guide ultra complet pour tout comprendre de ce phénomène de chute et retrouver des cheveux magnifiques et en bonne santé !
Sommaire
Chute de cheveux : un processus normal
Il ne faut pas confondre le renouvellement naturel et la chute de cheveux. La perte de cheveux est un processus tout à fait normal, puisque le cheveu a un cycle de vie défini. Il ne pousse pas de façon continue mais par cycles successifs :
90% des cheveux sont en permanence en phase de croissance,
alors que 10 % sont en phase de repos ou de chute.
Notre masse capillaire, qui regroupe en moyenne entre 100 000 et 150 000 cheveux, se renouvelle donc en permanence. Cela veut dire que nous perdons, et sans forcément nous en rendre compte, entre 50 et 100 cheveux par jour.
Le cycle de production des cheveux
Les cheveux sont produits de manière asynchrone par les follicules pileux présents sur notre crâne. Chaque follicule est responsable de la production d’un cheveu : leur pousse se fait donc de manière indépendante les uns des autres.
Et heureusement ! Car si les follicules étaient synchrones, vos cheveux pousseraient tous en même temps… Il y aurait donc une période où nous serions complètement chauve, avant de retrouver une chevelure fournie.
Voici les 4 étapes du cycle de pousse du cheveu :
- La phase anagène : période de croissance du cheveu (2 à 6 ans). Pendant cette phase, le follicule va produire un cheveu à un rythme d’environ 2 millimètres par semaine.
- La phase catagène : fin de la production de la fibre (2 à 3 semaines). Cette très courte phase permet au cheveu de se préparer à la phase de repos. Cela représente en permanence 3% de votre chevelure.
- La phase télogène : dernière étape du cycle de vie (entre 2 et 4 mois). C’est la période de repos durant laquelle le cheveu ne pousse plus, mais reste attaché à son follicule.
- La phase exogène : Passé ces 3 mois, le cheveu tombe, c’est , et le cycle recommence, alors qu’un nouveau poil se met à pousser dans le follicule.
Ce cycle peut se répeter entre 25 à 30 fois avant de se terminer.
💡 Le saviez-vous ?
Au fil du temps, le follicule produit des cheveux de plus en plus fins. Ce qui explique qu’en vieillissant, on a tendance à avoir une chevelure plus éclaircie, bien que la quantité de cheveux reste toujours la même.
Quand faut-il s’inquiéter de la perte de cheveux ?
Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter outre mesure si vous constatez que quelques cheveux se détachent, restent dans votre main ou s’accrochent à votre brosse.
En revanche, si vous perdez vos cheveux par poignée, alors il est temps d’agir. Le seuil anormal, à partir duquel on peut légitimement s’inquiéter, est lorsque vous passez la barre des 100 cheveux perdus par jour.
En effet, si la durée du cycle pilaire diminue et qu’il passe de 3 ans à 2 ans, puis à 1 an, puis à 6 mois… alors l’alopécie s’installe. Sans action externe pour calmer cet emballement du rythme, elle peut devenir irréversible.
Les différentes formes de chute de cheveux
La perte de cheveux concerne aussi bien les hommes que les femmes. Elle peut être temporaire ou permanente. La chute peut se manifester de diverses manières, que l’on peut réunir en deux grands ensembles : l’un ayant trait à l’hérédité, l’autre réunissant plutôt les pertes liées à des situations précises.
La chute liée à la génétique et l’hérédité
La cause la plus courante de la chute de cheveux est l’hérédité. Des recherches scientifiques publiées en 2017 ont identifié 287 groupes de gènes liés au phénomène de calvitie.
Je souhaite en revanche tordre le cou à une idée reçue : que la calvitie viendrait de la mère. Elle ne vient pas de la mère, mais du chromosome X, qu’hommes et femmes reçoivent. Les hommes recevant forcément ce chromosome X de leur mère, les gènes responsables proviennent donc du côté maternel, à savoir tous les ascendants, hommes comme femmes.
👨🏼🦲L’alopécie androgénétique : la plus répandue
L’alopécie androgénétique est la forme la plus répandue de l’alopécie. C’est ce qu’on appelle communément une calvitie à son stade le plus avancé.
➡️ Les hommes face à l’alopécie androgénétique
Un homme âgé de 50 ans sur deux est concerné par ce problème. Toutefois, il peut se manifester beaucoup plus tôt, et même dès la puberté. Cette affection se manifeste d’abord par un dégarnissement des zones frontales et temporales, avant de s’étendre à l’ensemble du crâne.
Son origine est due à deux factures simultanés :
- la prédisposition génétique évoquée ci-dessus
- la présence d’hormones masculines (androgènes), induisant une accélération du cycle de vie du cheveu, ce qui épuise prématurement le follicule. Ces derniers ayant un nombre de cycle prédefini, une fois la limite atteinte, le renouvellement ne se fait plus, et les cheveux se raréfient.
⚠️ Important à savoir
La calvitie héréditaire est une chute irréversible et les cheveux tombés ne repousseront plus. Ce phénomène pourra simplement être retardé, par des gestes appropriés au quotidien que je vais évoquer plus bas dans l’article.
Même si cela touche davantage les hommes, les femmes ne sont complètement épargnée par ce dégarnissement progressif. Passé 40 ans, 1 femme sur 5 souffrirait de ce phénomène. L’alopécie androgénétique féminine se manifeste de manière plus ponctuelle, principalement :
- lors des changements de saisons
- à la suite d’un déreglement hormonal (grossesse, allaitement, ménopause).
La calvitie chez la femme est différente de celle de l’homme. Car même si les zones concernées restent localisés, ce ne sont pas les mêmes qui sont affectées. L’alopécie touche principalement le sommet du crâne et la raie centrale, épargne la lisière frontale et n’est jamais complète. La perte est plus diffuse, mais il reste toujours des cheveux, même s’ils sont très clairsemés, cela peut se manifester par une queue de cheval plus menue ou une raie plus large.
Il existe aussi des anomalies génétiques beaucoup plus rares qui peuvent mener à la perte de cheveux.
On retrouve notamment l’hypotrichose (ou plutôt les hypotrichoses héréditaires), causée par des mutations génétiques, qui entraîne une diminution des follicules pileux en phase anagène. Cette affection est caractérisée par un manque de cheveux, en opposition à l’hypertrichose qui est un excès de cheveux.
Le terme hypotrichose désigne un défaut du développement du système pileux. Cela se manifeste par une implantation de cheveux éparse, voire de leur absence totale : on parle alors d’atrichie.
La chute liée à une situation
L’autre possibilité est une perte de chevelure liée à un épisode spécifique, comme une maladie, un trouble physiologique, un choc émotionnel ou un accident.
👨🏼🦲Alopécie en plaque
On distingue deux types d’alopécie en plaque :
➡️ L’alopécie en plaque sur cuir chevelu normal
Lorsque les cheveux sont absent ou perdent en densité sur certaines zones précise du cuir chevelu et que les autres zones du cuir chevelu sont tout à fait normales et saines, on parle d’alopécie en plaque. Cette situation est causée principalement par la pelade (maladie auto-immune) et la trichotillomanie (tic nerveux qui consiste à tirer sur ses cheveux pour les arracher).
➡️ L’alopécie en plaque sur cuir chevelu abîmé
Des maladies, des infections de peau, ou encore des cicatrices suite à des chocs ou des brûlure sur le cuir chevelu peuvent causer la destruction des follicules des zones concernées.
Dans tous les cas, il est primordial de déterminer rapidement la cause, pour pouvoir mettre en place le plus tôt possible le bon traitement et prévenir une perte de cheveux irréversible en raison d’un diagnostic trop tardif.
L’effluvium télogène est un dérèglement du cycle capillaire qui se traduit par une perte de cheveux diffuse (contrairement à l’alopécie qui est localisée). Ce trouble, temporaire et considéré comme bénin, survient lorsque la phase télogène (phase de repos du cheveu) se voit raccourcie, alors que les nouvelles racines capillaires ne se sont pas encore formées.
Ce dérèglement dure généralement entre 2 et 4 mois et peut être causé par divers facteurs physiologiques (carences alimentaires, suites de couches ou d’opérations chirurgicales, extrême fatigue…) ou psychologiques (choc émotionnel, stress intense, dépression).
Toutefois, si cet effluvium télogène persiste dans le temps (plus de 6 mois), alors on parlera d’une pathologie chronique.
Il s’agit encore d’un dérèglement du cycle de pousse, mais cette fois dès la phase anagène. Cela est souvent lié à la prise de médicaments (chimiothérapie, radiothérapie) ou à des toxines. Après quelques semaines, les racines des cheveux en croissance deviennent fragiles au lieu d’être saines et vigoureuses, puis chutent.
Comme 90 % des cheveux sont normalement en phase de croissance, ce trouble entraîne généralement une calvitie presque totale.
Chute de cheveux : quelles sont les facteurs ?
La perte de cheveux inquiète souvent pour des raisons esthétiques. Pourtant elle peut aussi être le signe d’un trouble systémique. Même si je viens de parler des différentes formes de chute et de ce qui les causent, j’aimerais toutefois revenir plus précisément sur les facteurs, qui peuvent être génétiques, hormonaux, physiologiques ou psychologiques.
Le stress : une chute réactionnelle
Le stress quotidien (surmenage, fatigue, charge mentale) ou lié à un choc psychologique majeur (évènement traumatisant soudain) peut avoir un réel impact sur l’aspect de vos cheveux et le fait qu’ils chutent.
Des études ont mis en évidence qu’en cas de stress, les cellules du cuir chevelu vont se mettre à libérer des neutrotransmetteurs qui vont générer une réaction inflammatoire. Cette inflammation, qui affecte le follicule, a pour conséquence l’arrêt et le dérèglement du cycle pilaire. Les cheveux passent en phase de chute de façon prématurée, et tombent 2 à 3 mois après le facteur de stress (effluvium télogène).
Les variations hormonales
Plusieurs facteurs complexes peuvent être à l’origine de la perte de cheveux, mais les déséquilibres hormonaux sont fréquemment impliqués. Ces variations impactent davantage les femmes au cours de leur vie en raison :
- des éventuelles grossesses
- des phases de post-partum qui s’en suivent
- de la ménopause
- de troubles thyroïdiens
- de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)
Elles sont donc plus sujettes à rencontrer des problèmes de pertes de cheveux, même sans prédisposition génétique. Dans ce cas, on observe un amincissement ou une chute des cheveux qui peuvent être les premiers signes de problèmes de santé sous-jacents.
Responsable de la production d’un ensemble d’hormones, elle permet notamment aux cheveux d’atteindre leur pleine santé. Lorsque cette glande connaît un dérèglement (hyperthyroïdie, hypothyroïdie…), on constate chez les personnes concernées des cheveux plus fragiles, voire même une chute de cheveux. C’est d’ailleurs l’un des symptômes les plus courants des maladies thyroïdiennes. Pour simplifier, l’hypothyroïdie peut engendrer une anémie en fer qui est à l’origine de la chute des cheveux.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une pathologie assez commune qui affecte le fonctionnement des ovaires. Elle entraîne un dérèglement hormonal chez la femme (souvent avec antécédents familiaux) qui a pour conséquence une production excessive de testostérone. Cette affection augmente le taux de testostérone chez les patientes, ce qui peut amener à des troubles capillaires habituellement rencontré chez les hommes, comme une alopécie androgénétique.
La ménopause est une période durant laquelle de nombreuses femmes constatent une perte de cheveux plus abondante. Ce phénomène est lié à la baisse d’œstrogène et de progestérone, hormones associées à une pousse rapide de cheveux plus épais. Logiquement, cette diminution a un conséquence directe sur les cheveux qui vont donc pousser plus lentement et de manière plus fine.
Conjointement à cette baisse d’hormone, on constate chez les femmes en ménopause une sensibilité accrue aux androgènes, hormones masculines, qui de leur côté, provoque un rétrécissement des follicules capillaires et des chutes au niveau du cuir chevelu.
La grossesse est une période marquée par d’importants bouleversements physiques et psychologiques. Ce qui peut notamment entraîner une chute des cheveux.
Cette perte de cheveux est principalement liée à l’augmentation des niveaux d’œstrogènes et de progestérone, ce qui peut fragiliser et clairsemer la chevelure.
De plus, le développement du fœtus impacte aussi considérablement les besoins nutritionnels de la mère. Il puise dans les réserves, ce qui peut parfois mener à une carence en fer, essentiel à la croissance capillaire. Le maintien d’une alimentation riche en nutriments essentiels tels que le fer, le zinc et les vitamines, est donc très recommandée pour prévenir ces carences qui peuvent entraîner une réduction de la densité capillaire.
Variations de saisons et des habitudes
Comme de nombreux éléments vivants (arbres, animaux…) qui suivent le cycle des saisons, nous pouvons perdre nos cheveux aux différents changements saisonniers. On constate ce phénomène principalement au printemps et en automne, lorsque les variations de température deviennent un facteur de stress pour le cuir chevelu et les follicules.
Lors de ces périodes, les variations climatiques (ensoleillement, température, humidité…) influent sur la chevelure, via des modifications hormonales. Ce qui peut accélérer la vitesse du renouvellement des cellules capillaires, et donc la chute de cheveux.
🚨Les (mauvaises) habitudes capillaires
Sans surprise, de mauvaise habitudes capillaires peuvent aggraver la perte des cheveux.
- ➡️ Utilisation des mauvais produits capillaires : Le shampoing et l’après-shampoing que vous utilisez peuvent être problématiques. Veillez à choisir un shampoing de qualité, qui préserve les huiles naturelles de vos cheveux. On évite ainsi qu’ils ne deviennent fragiles et sujets à la casse. On évite également l’utilisation excessive de produits capillaires agressifs qui peuvent rendre les cheveux plus fragiles.
- ➡️ Lavage trop peu fréquent : Si un lavage excessif peut être nocif, une absence de lavage peut l’être tout autant. L’objectif du lavage est d’éliminer les peaux mortes, les produits capillaires et le sébum qui s’accumulent sur le cuir chevelu. Ceux-ci obstruent le follicule, ce qui empêche la croissance correcte de la chevelure.
- ➡️ Coiffures non adaptées : Si vous optez régulièrement pour des coiffures trop serrées (queues de cheval, tresses…), vous prenez le risque d’entraîner un recul de votre ligne frontale. À long terme, cela peut endommager le follicule et, dans les cas les plus graves, provoquer une alopécie de traction, responsable d’une destruction irréversible des bulbes capillaires. Gardez vos tresses lâches, réduisez les coifffures trop serrées et utilisez des accessoires doux pour vos cheveux (ex : élastiques ressorts) pour prévenir ces troubles capillaires.
- ➡️ Frotter ses cheveux : À la sortie de la douche, au lieu de frotter frénétiquement vos cheveux mouillés contre votre serviette, pressez-les avec douceur pour absorber l’excédent d’eau sans les frictionner.
- ➡️ Négliger l’entretien de ses accessoires capillaires : On n’y pense pas forcément, mais les élastiques et brosses à cheveux accumulent beaucoup d’impuretés (pellicules, poussière, résidus de produits…) qui, lorsqu’elles sont déposés sur nos cheveux, peuvent les étouffer et les fragiliser.
- ➡️ Exposer ses cheveux à une température excessive : Évitez au maximum l’utilisation d’appareil chauffant tels que les lisseurs ou les boucleurs. Ceux-ci vont endommager de manière irréversible vos fibres capillaires. Réglez vos appareils à une température basse, et séchez vos cheveux de préférence à l’air froid ou tiède.
Carences nutritionnelles
Pour rester en bonne santé, les cheveux ont besoin d’un ensemble de vitamines, de protéines et de nutriments en quantité suffisante. Or, le corps redirige en priorité les nutriments que vous mangez vers vos organes vitaux. Si vous ne consommez pas suffisamment de nutriments, cela se fera au détriment du follicule pileux.
En cas d’apport insuffisant, la fibre capillaire s’affaiblit. Le renouvellement et la multiplication des cellules qui forment le cheveu à la racine ne sont plus optimaux. Ce qui mène à des cheveux clairsemés et peut potentiellement entraîner des chutes de cheveux importantes.
Les principaux nutriments dont ont besoin les cheveux pour rester en bonne santé sont les suivants :
- Zinc : huîtres et fruits de mer, pain complet
- Fer : plantes aromatiques, algues nori, légumineuses, pain multi-céréales
- Vitamine B12, C et D : poissons, oeufs, champignons, légumes verts et fruits
Maladies et lutte contre les maladies
🦠 La teigne
Cette infection du follicule, liée à des champignons microscopiques, provoque le plus souvent une alopécie. Elle est très fréquente chez les enfants. Cette affection provoque des démangeaisons qui peuvent altérer la qualité de vie.
De forme plutôt rondes, et bien délimitées, les plaques de la teigne sont recouvertes de petites peaux mortes, comme des pellicules, que l’on appelle des squames. Ensuite, soit les cheveux se cassent à la racine, soit ils se cassent au-dessus de la surface du cuir chevelu, laissant dans tous les cas des cheveux très courts.
L’alopécie peut être permanente, surtout si l’infection n’est pas traitée.
Lors de ces périodes, les variations climatiques (ensoleillement, température, humidité…) influent sur la chevelure, via des modifications hormonales. Ce qui peut accélérer la vitesse du renouvellement des cellules capillaires, et donc la chute de cheveux.
🦠 Le diabète
Le diabète peut être à l’origine d’une perte de cheveux en raison notamment d’une mauvaise circulation sanguine. Chez les personnes diabétiques, dont le taux de glycémie n’est pas encore stabilisé, les cellules du follicule, qui accueillent la racine du cheveu, ne sont pas correctement irrigués.
Les cheveux se trouvent donc carencés en nutriments vitaux que le flux sanguin est censé leur apporter. Par conséquent, ils ne peuvent plus croître, ni se développer, ni se renouveler correctement, d’autant plus si les crises d’hyperglycémie sont fréquentes.
🦠 La chimiothérapie / la radiothérapie
La chimiothérapie cible les cellules qui se divisent, car les cellules cancéreuses se multiplient plus activement que les autres. Celles du bulbe pileux se divisant elles aussi à un rythme soutenu, cela les rend vulnérables à la chimiothérapie, entraînant souvent leur destruction et la chute des cheveux. Celle-ci est temporaire, la chevelure repousse à l’arrêt du traitement.
La radiothérapie peut également provoquer une alopécie limitée à la zone du corps touchée par les rayons.
🦠 Les maladies auto-immunes
Protection contre les agents pathogènes (virus, bactéries…), le système immunitaire peut parfois dysfonctionner en attaquant par erreur des cellules saines. S’il cible par exemple les follicules, cela provoque l’affaiblissement et la chute des cheveux. C’est le cas avec les 2 maladies suivantes :
- le lupus
- le lichen plan folliculaire
Le lupus est une maladie inflammatoire chronique qui atteint principalement le visage et le cuir chevelu. Sans risque pour la santé, il a néanmoins un impact important sur la vie des personnes touchées, puisqu’il entraîne des cicatrices visibles inesthétiques et une alopécie définitive en cas de traitement inadapté. Cette affection provoque des éruption et des lésions qui vont obstruer le follicule. L’obstruction a pour conséquence une chute des cheveux qui, si rien n’est fait rapidement pour lutter contre l’inflammation, sera irrémédiable.
Le lichen plan folliculaire, ou lichen plan pilaire, est une maladie inflammatoire des follicules se traduisant par un épaississement de l’orifice pilaire et l’apparition de rougeurs violines. Cette inflammation provoque la chute du cheveu et l’apparition de plaques alopéciques. Elle affecte principalement les femmes, évolue par phases, avec alternance entre des périodes d’activité et des moments de rémission. Elle se caractérise par une perte irréversible des cheveux dans les régions touchées.
🦠 Les traitements médicamenteux
Depuis une cinquantaine d’année, les problèmes capillaires liés à la prise de traitement médicamenteux se sont intensifiés.
Transportés par le sang, les molécules chimiques des médicaments arrivent directement au niveau de chaque follicule, entraînant une possible action négative sur le renouvellement normal des cheveux. La force du dommage dépend de la durée du traitement et des doses prescrites, ainsi que de la sensibilité des patients aux problèmes capillaires.
Dans la liste des traitement pouvant avoir un effet néfaste sur les cheveux, on retrouve notamment certains :
- anticoagulants
- antidépresseurs
- anti-inflammatoires
- antithyroïdiens
- bêtabloquants
- etc.
Chute de cheveux : les bons gestes au quotidien
Après toutes ces raisons qui peuvent expliquer la perte de cheveux, place aux solutions ! Sachez qu’une bonne routine de soin et que de bonnes habitudes de vie peuvent déjà considérablement ralentir le processus.
Quelle routine de soin pour cheveux qui chutent ?
Une bonne routine de soin comprend des produits qui vont nourrir et renforcer votre fibre capillaire au fur à mesure des utilisations. Une mauvaise routine ne fait que camoufler les dégâts, comme c’est souvent le cas avec des produits remplis de silicones.
➡️ Utilisez des shampoings doux et naturels : Privilégiez ceux avec un pH 5, similaire à celui du cuir chevelu, qui va nettoyer et préserver l’équilibre de votre cuir chevelu tout en restaurant son hydratation. En nourrissant le cuir chevelu, les bulbes et les follicules pileux, les shampoings anti-chute de cheveux revitalisent et fortifient le patrimoine capillaire dégradé.
⚠️ Essentiel à retenir
.Le pH du shampoing influence grandement la santé du cuir chevelu. Ce dernier, naturellement légèrement acide, avec un pH compris entre 5 et 6, empêche la prolifération de bactéries nuisibles. Pour préserver cet équilibre naturel tout en prévenant les démangeaisons, les pellicules et les irritations, un shampoing idéal devrait maintenir un pH autour de 5.
➡️ Choisissez les bons après-shampoings : Optez pour des après-shampoings ou des masques légers, hydratants et démêlants pour soigner vos longueurs, tout en évitant la casse au moment du coiffage.
➡️ Prenez soin de votre cuir chevelu : Pour des cheveux sains, il faut partir sur une base saine ! Or, les diverses causes de chute des cheveux ont tous un point commun : une baisse de la microcirculation du cuir chevelu.
- Massez votre cuir chevelu de manière quotidienne pour stimuler cette micro-circulation qui réveille les bulbes dormants et fortifier vos cheveux. Vous pouvez aussi bien masser du bout des doigts qu’avec des accessoires comme les brosses de massage anti-chute, ou un dermaroller.
- Faites des bains d’huiles sur votre cuir chevelu avec des huiles réputées pour leur vertues fortifiantes et anti-chute (huile de ricin, huile de moutarde…).
- Adoptez des produits complémentaires qui vont aider à limiter la chute et à stimuler la pousse de nouveaux cheveux (masques anti-chutes, sérums densifiants, lotions anti-chute…)
➡️ Coiffez vos cheveux avec douceur : Laissez-les détachés au maximum.
➡️ Évitez les traitements agressifs : colorations, permanentes, défrisages, utilisation excessive du fer à lisser ou du sèche-cheveux… Si vous ne pouvez pas complètement arrêter, tentez au moins de réduire leur usage au maximum.
Que faut-il corriger dans votre hygiène de vie ?
Pas de mystère, il existe bel et bien un lien entre nos modes de vie et la perte des cheveux. Parmi les facteurs les plus importants, on retrouve sans surprise :
- Le tabac : Les substances chimiques contenues dans la fumée de cigarette réduisent la circulation sanguine vers le cuir chevelu, affaiblissant les follicules pileux. Cesser de fumer ou diminuer sa consommation de tabac contribue à prévenir une perte de cheveux excessive. Pour arrêter de fumer de manière accompagnée, c’est par ici. (Note : les substituts nicotiniques sont remboursés à 65 % par l’Assurance Maladie)
- L’alcool : L’alcool déshydrate le corps, y compris les follicules, ce qui entraîne une perte de cheveux plus rapide, surtout si cette consommation est couplée avec un tabagisme important.
- L’alimentation : Comme je l’ai évoqué plus haut, les carences alimentaires ont un impact important sur la qualité de vos cheveux. Vous manquez de temps et d’idées pour bien manger ? Dans ce cas, direction la Fabrique à Menus.
- Le soleil : Tout comme la peau, les cheveux sont sensibles aux UV. Lors d’une exposition prolongé au soleil, protégez vos cheveux grâce à des produits anti-UV (ou même un chapeau) et faites des soins appropriés après vos baignades.
- Le manque de sommeil : On n’y pense pas forcément, mais le manque de sommeil chronique peut perturber les cycles de croissance des cheveux et aggraver la chute de cheveux. Si vous ne savez pas évaluer votre manque de sommeil, je vous invite à lire ce document et à apporter la partie à remplir à votre médecin.
- Le stress : Nous avons vu qu’un environnement de vie stressant peut impacter négativement la qualité de vos cheveux, ainsi il est important de ramener du calme au sein de sa vie, par une pratique sportive telle que du yoga, de la relaxation ou de la méditation.
🔗Vous n’arrivez pas à changer vos habitudes ?
Rien d’anormal, les habitudes sont précieuses à notre fonctionnement : elles représentent selon les études entre 40 et 95 % de nos actions au quotidien !! Pour en apprendre davantage sur le fonctionnement des habitudes et comment les changer, je vous invite à écouter cet excellent épisode de podcast de Bastien Wagener, docteur en psychologie cognitive et enseignant-chercheur.
Les traitements efficaces contre la chute des cheveux
Si vous perdez vos cheveux de manière anormale, il est important de ne pas attendre que que la chute évolue et devienne chronique ou non réversible. Il faut prévenir le plus tôt possible. Le problème à ce stade, c’est que l’on peut avoir tendance à croire qu’il faut forcément passer par la case « produits chimiques » pour avoir des résultats concrets.
Si je peux vous donner un conseil (qui est même le slogan de Madame Nature), c’est de ne jamais faire de compromis sur votre santé au profit de l’aspect esthétique.
Pour prendre soin de la chute de vos cheveux sans mettre votre santé en danger, il existe un panel très large de solutions naturelles douces, sans composition louche, dont les bienfaits ne sont plus à prouver.
Solutions naturelles en cas de perte de cheveux
Il existe des ingrédients spécifiques qui peuvent réellement vous aider en cas de perte de cheveux, tout en restant bienveillants pour votre chevelure. Prenons un instant pour les passer en revue et voir comment ils font la différence, en prenant soin d’exclure les fausses promesses !
🏆 Découvrez un exemple de shampoing anti-chute : Le shampoing à la Bay Saint-Thomas de Kalia Nature est un produit à absolument avoir dans votre routine. L’huile essentielle de Bay Saint-Thomas (pimenta racemosa) est connue pour ralentir la chute des cheveux avec douceur et pour favoriser leur pousse !
🏆Découvrez un exemple de shampoing anti-chute : Le shampoing doux au pH 5 de Make My Mask présente un pH similaire à celui du cuir chevelu. Il va donc le nettoyer tout en préservant son équilibre et son hydratation.
À utiliser en alternance avec le shampoing à la Bay Saint-Thomas pour des résultats encore plus probants !
🏆Découvrez un exemple de sérum anti-chute : Le sérum capillaire de Miyé a été spécialement formulé pour restaurer la vitalité et la densité des cheveux. Ce produit certifié biologique lutte contre la perte de cheveux et assainit le cuir chevelu.
🏆Découvrez un exemple de masque anti-chute : Le masque anti-chute de Make My Mask est le seul traitement en masque 100 % naturel validé par un protocole d’études cliniques en trichologie pour la croissance capillaire. Il fortifie et densifie les cheveux tout en stimulant leur pousse.
🏆Découvrez un exemple d’huile végétale anti-chute : L’huile de moutarde de Mira va venir fortifier vos cheveux et limiter leur chute. En effet, elle est reconnue pour son action anti chute des cheveux, et son action favorisante de la pousse en venant stimuler la circulation sanguine autour du follicule. Cette huile s’utilise en masque avant shampoing sur le cuir chevelu.
🏆Découvrez un exemple de poudre ayurvédique anti-chute : La poudre d’Amla, riche en vitamine C, est connue pour ses vertus tonifiantes et fortifiantes. Elle limite la chute des cheveux et stimule la pousse.
🏆Découvrez un exemple d’eau florale anti-chute : L’hydrolat de cèdre de l’Atlas de Floraluna est réputé pour préparer des soins du cuir chevelu, surtout en cas de chute de cheveux. L’eau florale de romarin de la même marque présente elle aussi des vertues intéressantes quant à la prévention de la chute des cheveux. Ces produits peuvent s’utiliser comme des lotions que l’on va appliquer en friction sur le cuir chevelu.
Compléments alimentaires pour cheveux qui chutent
Les compléments alimentaires peuvent être intéressants pour limiter la chute de cheveux. Néanmoins, ils sont pertinent uniquement dans la prévention d’une perte occasionnelle (changement de saison, période de stress, variation hormonale…).
Attention, ils ne remplacent pas une alimentation riche en nutriments indispensables au bon fonctionnement du cycle capillaire ! Les compléments viennent simplement corriger des carences ou renforcer certains aspects spécifiques.
Demandez d’abord conseil à un·e professionnel·le de santé. C’est son métier de vérifier si vous avez besoin ou non de ces compléments. Car l’auto-médication peut être contre-productive, voire dangereuse si elle n’est pas adaptée sur mesure.
Traitements avec un dermatologue
Si vous constatez qu’une chute de cheveux s’installe dans le temps (perte sur plus de 6 mois consécutifs), il est préférable de consulter un·e dermatologue. Ce professionnel·le pourra établir un diagnostic permettant de mieux appréhender le problème et de le traiter de manière efficiente.
Les dermatologues peuvent également vous proposer des traitements adaptés à votre affection. Car même s’il n’existe pas de traitement soignant l’alopécie androgénétique, en revanche, plusieurs médicaments permettent d’en ralentir, voire d’en stopper l’évolution.
Néanmoins, restez vigilant quant aux traitements envisagés.
La plupart de ces traitements sont des traitements médicamenteux qui agissent directement sur vos hormones, avec des effets secondaires non négligeables :
- baisse de la libido
- impuissance
- baisse du moral
- tendances dépressives
C’est notamment le cas pour le finastéride, commercialisé sous le nom de Propecia, ou encore le minoxidil. Bien souvent mis sous silence, ces effets secondaires ne sont pas négligeables. Une modification hormonale n’est pas sans conséquence sur la santé de manière générale.
Est-il nécessaire de mettre sa santé en jeu au prix de cheveux ?
De plus, il faut savoir que les effets de ces médicaments cessent à l’arrêt du traitement. La perte de cheveux n’est donc pas traitée. C’est le problème de la médecine hallopatique qui vise à soigner les symptômes sans s’intéresser à l’origine de ces symptômes.
🔗Si la perte de cheveux représente un problème important au niveau de votre confiance en vous, alors peut-être pouvez-vous envisager une autre manière d’avoir du style, notamment avec les super produits éthiques et responsables des Franjynes.
Chute de cheveux : les arnaques / solutions à éviter
Lorsque je me suis intéressée au sujet du traitement de la chute de cheveux, j’ai découvert un univers dont je ne soupçonnais pas l’ampleur !
Notamment celui des traitements lourds, avec laser, médicament et autres technologies et thérapies aux noms toujours plus mystérieux, avec des solutions excessivement chères et très invasives. J’ai été effarée par le nombre de dermatologues ayant développé des cliniques spécialisés dans les problèmes capillaires.
Mais finalement, ce n’est pas vraiment étonnant.
S’il existe un immense business autour des problèmes capillaires, c’est que la demande est forte. Elle est alimentée par l’importance que nous accordons à l’injonction d’être beau / belle, désirable, dans la « norme », le résultat d’une pression sociale forte. La perte de cheveux devient souvent un complexe, un sujet de moqueries, surtout chez les hommes qui y voient une perte (complètement infondée) de leur masculinité, mais aussi chez les femmes qui perdent un élément de leur identité.
Dans ces circonstances, les personnes concernées sont souvent plus susceptibles d’opter pour des traitements radicaux, dans l’espoir d’une solution et d’une vie meilleure.
Je souhaite simplement attirer votre attention sur les dangers des solutions proposées.
La greffe capillaire en cas d’alopécie
La greffe de cheveux, aussi appelé « restauration capillaire », est une intervention médicale visant à traiter la calvitie par l’implantation de follicules provenant d’une zone donneuse sur les zones clairsemées d’un patient.
✅ Méthode durable
❌ Méthode très à la mode. Par conséquent, les propositions low-cost ont émergé à l’étranger et gagnent en popularité chez les personnes sujettes à la calvitie. Options financièrement alléchantes, elles dissimulent des risques importants. Les interventions sont souvent non standardisées et ne suivent aucun protocole global, que ce soit en matière de qualification du personnel ou des outils utilisés. Les conséquences sont irréversibles :
- zone donneuse ravagée
- cuir chevelu agressé
- cicatrices visibles
- implantation peu naturelle
- densité faible
❌ Méthode très onéreuse : comptez entre 3 900 € et 17 900 € en fonction du résultat souhaité et de l’état de l’alopécie à traiter.
La micropigmentation des cheveux
La micropigmentation du cuir chevelu vise à retrouver une implantation capillaire harmonieuse ou à créer un effet « crâne rasé » pour les patients souhaitant garder des cheveux courts. Cette technique esthétique consiste à réaliser un tatouage capillaire de façon semi-permanente sur les zones glabres ou clairsemées à l’aide de micro-points.
✅ Inoffensive pour l’épiderme comme pour les cheveux et le système pileux. Elle n’entraîne aucun effet secondaire, est non-invasive et non douloureuse.
✅ Solution durable
✅ Bonne alternative à la greffe capillaire en cas de contre indications :
- patient trop jeune
- chute de cheveux pas suffisamment avancée
- zone donneuse non suffisante…
✅ Bon compromis pour les personnes qui ne sont pas prêtes à passer le cap d’une intervention médicale telle que la greffe capillaire.
❌ Onéreux, mais accessible : comptez entre 1 000 € et 4 500 € (tête entière).
La luminothérapie LED pour ralentir la chute
La luminothérapie LED, ou photothérapie, consiste à émettre des rayons afin de favoriser l’activation cellulaire. On utilise pour cela un casque à photo-biostimulation muni de diodes lumineuses. Le but est d’améliorer la vascularisation des bulbes pilaires pour accélérer leur métabolisme. Ainsi la chute serait ralentie significativement et la repousse favorisée. Des études scientifiques ont bien prouvé l’intérêt de cette méthode dans certains cas d’alopécies, mais soulignent que les effets sont temporaires.
✅ Méthode non médicamenteuse et non invasive avec des risques limités sur la santé.
❌ Comptez 6 séances en moyenne, pour un coût autour des 50 € / séance.
❌ Attention aux casques disponibles à l’achat sur le web pour une utilisation à domicile : la mauvaise manipulation des outils à UV ou à lumière rouge est particulièrement dangereuse pour la santé. Quitte à opter pour cette méthode, faites-le au moins dans un cadre sécurisé avec des professionnel·les !
Le soin hydrafacial du cuir chevelu pour protéger les cheveux
C’est une technique qui nettoie le cuir chevelu en profondeur tout en hydratant et en nourrissant le follicule. Cela peut améliorer la santé générale du cuir chevelu et stimuler la circulation sanguine, ce qui doit favoriser la croissance des cheveux en créant un environnement optimal.
✅ Méthode non médicamenteuse et non invasive avec des risques limités sur la santé.
❌ Prix exorbitants pour une procédure réalisable à la maison à moindre frais avec vos mains et les produits naturels adaptés. Comptez 3 séances avec un coût moyen de 800 € pour l’ensemble du traitement.
La mésothérapie capillaire contre la chute des cheveux
Cette procédure consiste à injecter de petites quantités de vitamines, de minéraux et autres nutriments directement dans le cuir chevelu. Ces injections, qui ciblent les follicules, stimulent leur activité et favorisent la repousse des cheveux. Ce traitement est recommandé pour les personnes souffrant de chute de cheveux due à des déséquilibres hormonaux ou à des carences nutritionnelles.
✅ Méthode non médicamenteuse avec des risques limités sur la santé.
❌ Comptez 6 séances en moyenne, à 120 € la séance : les résultats sont visibles entre 2 et 3 mois après le début du traitement.
Le nanofat pour des cheveux plus soyeux
Le NanoFat une technique avancée assez complexe, aussi appelée graisse émulsifiée. Elle utilise les cellules graisseuses du patient pour améliorer la densité et la qualité de ses cheveux. Ces composants sont ensuite injectés dans le cuir chevelu pour stimuler la régénération des follicules et promouvoir une repousse saine des cheveux.
Cette technique est vantée comme particulièrement bénéfique pour les personnes ayant subi une perte de cheveux significative et recherchant une solution durable, avec des résultats au bout de 4 à 6 mois.
❌ Le prix de la séance d’une heure peut aller de 2 500 € à 3 500 €.
❌ Le risque d’effets secondaires est signalé :
- réactions temporaires au niveau du site d’injection : ecchymoses, rougeoiements, gonflements et démangeaisons
- douleur, hématome et léger saignement
- comme toute procédure d’injections, risque infectieux
- sensibilité du cuir chevelu
Les injections de PRP pour booster la repousse des cheveux
Les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) se font au niveau du cuir chevelu pour stimuler chaque follicule pileux. Ce traitement favoriserait l’action des cellules souches et aiderait à la régénération capillaire.
Cette pratique à visée esthétique est INTERDITE EN FRANCE par l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicaments et des produits de santé), car elle ne serait pas sans risques en cas de pathologie associées. arrêt du conseil d’état du 4 Novembre 2015 (CE 4 Novembre 2015, n 375056)).
« Toute injection de PRP à visée esthétique (visage ou cuir chevelu) est donc passible de sanctions pénales et disciplinaires pour les médecins qui la pratique. De plus, peu d’études sur l’évidence clinique des résultats du PRP sont retrouvées dans la littérature, les études actuelles sont de courte durée, avec peu de patients présentant ainsi un niveau de preuve faible, les résultats sont également difficilement standardisables car les techniques et les méthodes de préparation du PRP diffère d’un praticien à l’autre. » (ANSM)
❌ L’exemple du PRP est intéressant : il est symptomatique des dérives parfois associés à une quête d’esthétisme à tout prix. Cette pratique est aujourd’hui interdite en France, mais elle a pourtant été utilisé sur des patients pendant des années et a donc présentée comme une méthode formidable pour lutter contre la chuter des cheveux, faisant fi de sa possible dangerosité.
❌ De plus, la PRP est interdite en France, mais nombreux des médecins exerçants dans le business du cheveux ont des cliniques dans d’autres pays, dans lesquels les règles sanitaires en vigueur ne sont pas les mêmes.
➡️ Il n’est donc pas impossible que d’autres méthodes évoquées dans cette partie fasse également l’objet d’une interdiction ultérieure.
Accepter la perte de cheveux : la meilleure solution ?
- La perte de cheveux est un sujet délicat et sensible, surtout dans notre société où l’apparence occupe une place centrale.
- Notre image nous est constamment renvoyée. Nous nous comparons systématiquement au lieu de travailler à l’acceptation, ce qui détériore petit à petit l’estime de soi.
- Dans ce contexte, il peut être difficile d’accepter une perte des cheveux, plus ou moins importantes.
- Certaines associations comme La Tresse organisent des rassemblements de femmes souffrant d’alopécie, à des stades plus ou moins avancés. Ce genre d’événements permet d’ouvrir les yeux sur le fait que nous ne sommes pas seuls à faire face à ce genre de problème.
- Les réseaux sociaux avec certains profils d’influenceuses comme Disruptive Beauté, qui assument complètement leur alopécie, peut aider à s’accepter au quotidien.
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